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Comment vendre un club de foot en France ?

Cette rubrique propose de décrypter les enjeux et les spécificités de la vente d’un club de foot. Comment fixe-t-on le prix d’un club ? Quelles sont les étapes à suivre pour vendre un club ? Et comment se passe la signature du contrat de cession ?

D’abord, il y a certaines spécificités à prendre en compte. Les joueurs ne sont pas des salariés « normaux » et sont tous en CDD, ce qui rend la population d’un club un peu atypique.

Il y a également des obligations légales, comme fournir des éléments d’assurance à la DNCG, le gendarme du foot français. Pour fixer le prix d’un club, on peut utiliser la méthode de « l’actif net réévalué » ou celle de « l’équivalent boursier ». Mais la vraie valeur d’un club est celle qu’un vendeur accepte de récupérer ou celle qu’un acheteur est prêt à mettre.

Pour vendre un club, il faut suivre plusieurs étapes. D’abord, nommer un mandataire, généralement une banque d’affaires, qui se charge de repérer les acheteurs potentiels.

Ensuite, réaliser une « vente due diligence », qui est un audit de la société pour réaliser un « info memo » qui présente la société sous tous les aspects : juridique, financier, social, comptable, fiscal… Puis, mettre en place une « data room », où le club mettra à disposition les contrats et les noms des collaborateurs qui pourront répondre aux questions des acheteurs potentiels.

Enfin, une fois l’accord sur le montant trouvé entre les deux parties, elles se retrouvent pour la signature du contrat de cession.

Investissements étrangers dans les clubs de football français : comment la Ligue 1 a changé

Depuis le rachat de Monaco par John Textor et du Paris Saint-Germain (PSG) par un groupe d’investisseurs qataris, les investissements étrangers ont transformé la Ligue 1 française. Les capitaux étrangers représentent maintenant plus de 50% des clubs Français, amenant une grande variété d’influences au football français.

Ces rachats ont non seulement changé la dynamique concurrentielle de la ligue, mais aussi ouvert un débat sur l’impact financier et sportif des fonds extérieurs sur le football français. Dans cet article, nous examinerons comment les investissements étrangers ont modifié la structure financière et opérationnelle des clubs de football français et quels sont les effets à long terme pour le football en France.

Histoire des rachats de clubs de football

Depuis les années 1990, le monde du football a vu un grand nombre d’investissements étrangers provenant des États-Unis et d’autres pays. Ces investissements ont commencé à faire leur apparition en France lorsque des amateurs de sport se sont mis à acheter des clubs français pour tenter de les porter vers une plus grande gloire sportive.

Rachats de clubs de football aux États-Unis

Les premiers rachats de clubs aux États-Unis remontent à la mi-des années 90, lorsque John Textor, un homme d’affaires américain, a racheté le club du Massachusetts United afin d’en réaliser sa propre version plus moderne. La même chose est arrivée au DC United, qui a été racheté par une compagnie américaine en 1997. Dans les années 2000, le Seattle Sounders FC a été racheté par un groupe composé à la fois d’investisseurs étrangers et américains.

Rachats de clubs de football en France

En 2000, John Textor a racheté le club français AS Monaco, ce qui a marqué le début des investissements étrangers dans le football français. Quelques années plus tard, en 2011, le fonds d’investissement qatari Qiara Capital a acquis le Paris Saint-Germain (PSG). Le même an, l’homme d’affaires italienne John Elkann a racheté l’Olympique Lyonnais (OL). Aujourd’hui, ces trois propriétaires représentent plus de 50 % des 10 principaux clubs de Ligue 1.

Rachats de clubs de football à l’étranger

En 2018, Ahmet Schaefer, homme d’affaire allemand et président du Groupe Financier International Ahmet Group , a acheté le club slovène NK Maribor pour près de 5 millions d’euros. Plusieurs autres exemples montrent que les investisseurs étrangers sont très actifs sur la scène internationale des rachats de clubs et qu’ils ne sont pas limités à une seule ligue ou pays.

Les principaux acteurs des rachats de clubs de football

Les grands projets qui impliquent des capitaux étrangers sont générés par différents groupes et individus dont la motivation est très variée : certains recherchent seulement un retour sur investissement financier, tandis que d’autres veulent développer leur influence sur la scène globale du football ou simplement gagner une gloire personnelle ou collective. Voyons maintenant comment chaque groupe contribue aux rachats des clubs de foot.

Les investisseurs américains

Les investisseurs américains ont été les premiers à s’intéresser aux rachats de clubs et à entreprendre des projets à grande échelle, notamment avec le rachat du club du Massachusetts United en 1995 par John Textor. Ils continuent d’être très actifs dans le monde des sports et nombreux sont ceux qui financent des objectifs internationaux tels que la création de ligues professionnelles, tout en contrôlant leurs propres clubs contribuant ainsi à l’expansion du football.

Les investisseurs français

Malgré leur présence limitée sur la scène internationale, certains investisseurs français jouent un rôle important dans l’industrie du football. Un bon exemple est l’homme d’affaires italienne John Elkann qui a permis à l’Olympique Lyonnais (OL) de connaître une croissance exponentielle depuis son arrivée en 2011. La société qu’il a fondée, Exor, contrôle plusieurs autres clubs européens dont la Juventus Turin et AC Milan.

Les investisseurs étrangers

Les investisseurs étrangers représentent le groupe le plus important des acteurs impliqués dans les rachats et les expansions des clubs de football à travers le monde. Le Qatar a fait ses débuts dans ce domaine en 2011, lorsque le fonds Qiara Capital a racheté le PSG et commencé à y injecter des millions de dollars pour former une équipe compétitive capable de rivaliser avec les meilleures équipes européennes. On peut citer aussi le cas du Groupe Financier International Ahmet qui continue de racheter des clubs partout dans le monde et à diversifier son portfolio sportif.

Les principaux rachats de clubs de football récents

Depuis les années 2000, plusieurs clubs ont été rachetés par des propriétaires étrangers et ont connu une transformation radicale grâce aux capitaux qu’ils ont reçus. Nous passons ici en revue les principaux rachats récents qui ont eu lieu en France et à l’étranger :

Le rachat du club de Monaco par le groupe Textor

En 2000, John Textor a racheté AS Monaco pour 10 millions d’euros ; il était alors considéré comme un leader visionnaire sur la scène mondiale du football. Depuis son arrivée au sein du club monégasque, Textor n’a cessé d’investir massivement pour transformer le modeste club français en champion européen et mettre fin aux 18 ans sans titre du club depuis sa fondation.

Le rachat du PSG par le fonds d’investissement qatari

Le Qatar s’est lui aussi engagé dans un grand projet de rachat en 2011. Plus précisément, le gouvernement qatari a acquis 70 % des actions du Paris Saint-Germain pour la somme record de 100 millions d’euros ; depuis, il continue à injecter des milliards dans le club pour former une équipe qui soit capable de rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Le rachat de l’Olympique Lyonnais par John Elkann

En 2011, John Elkann a racheté l’Olympique Lyonnais (OL) et mis en place un programme visant à transformer le modeste club en champion européen. Grâce aux investissements considérables qu’il a fournis au cours des 8 années suivantes, le club est devenu la troisième plus grande puissance de football français derrière le PSG et Monaco.

Conclusion

Depuis les années 2000, les capitaux étrangers ont donné naissance à une nouvelle ère sur la scène mondiale du football, les rachats se multiplient partout dans le monde et des homme d’affaires tels que John Textor, Ahmet Schaefer et John Elkann développent des stratégies innovantes pour apporter du succès à leurs clubs respectifs. Désormais, 10 clubs de Ligue 1 françaises sont contrôlés par des propriétaires étrangers et ce chiffre tend à augmenter chaque année ; cela montre clairement que les capitaux étrangers sont un atout incontournable pour la modernisation et le développement du football.