La Norvège écrase les Philippines et se qualifie pour les huitièmes de finale

L’épopée nordique et l’invulnérable Helvétie

La représentation féminine du football norvégien a fait montre d’une prestation époustouflante lors de leur dernière rencontre de la Coupe du Monde féminine. Avec une éclatante victoire 6-0 face aux Philippines, elles ont su révéler leurs talents offensifs.

En parallèle, l’équipe suisse a démontré une solidité de fer en sécurisant leur place en phase éliminatoire suite à un second match nul consécutif contre la Nouvelle-Zélande, les propulsant en tête du groupe A.

Quant à la Nouvelle-Zélande, co-organisatrice de la compétition, elle a dû faire ses adieux au tournoi après un match vierge de but contre la Suisse. La dure réalité de cette élimination contraste avec l’euphorie de leur victoire historique contre la Norvège lors de leur match d’ouverture.

Le destin des Philippines, ayant marqué leur début de la Coupe du Monde par une victoire notable contre la Nouvelle-Zélande, a pris un tournant tragique. Elles ont été durement défaites, terminant même la rencontre à 10 joueuses. La Norvège, au contraire, poursuit sa route vers les huitièmes de finale.

Des joueuses brillent sur le terrain

Sophie Roman Haug, l’attaquante dynamique de 24 ans du club de la Roma, a brillé de mille feux lors de la rencontre, inscrivant un triplé retentissant. Ses exploits ont contribué à la victoire écrasante de la Norvège, offrant ainsi à son équipe une avance conséquente sur la Nouvelle-Zélande au niveau de la différence de buts.

Dans l’arène sportive d’Eden Park à Auckland, Caroline Graham Hansen a également marqué les esprits. Rappelée par l’entraîneuse Hege Riise, la joueuse du FC Barcelone a brillamment illustré cette décision en inscrivant le troisième but de la Norvège avant la mi-temps.

Néanmoins, la présence indéniable d’Ada Hegerberg a manqué aux norvégiennes. L’attaquante vedette et ancienne lauréate du Ballon d’Or poursuit sa convalescence après une blessure à l’aine.

Une lutte ardente sur les terrains néo-zélandais

Malgré une majorité de supporters parmi les 34 697 spectateurs présents, les Philippines, comptant huit joueuses nées aux États-Unis, n’ont pas pu rivaliser avec la performance norvégienne. L’ajout de l’auto-but d’Alicia Barker et du penalty converti par Guro Reiten ont creusé un écart insurmontable.

L’équipe philippine a été contrainte de jouer à dix après l’expulsion de Sofia Harrison pour un tacle tardif sur Thea Bjelde, décision prise après une revue VAR.

Au même moment, à Dunedin, la Nouvelle-Zélande était engagée dans une bataille féroce contre la Suisse. Bien que les Néo-Zélandaises aient dominé la première mi-temps avec plusieurs occasions de marquer, l’absence de buts leur a été fatale. L’atmosphère s’est intensifiée alors que chaque équipe cherchait désespérément à inscrire un but, mais malheureusement, les efforts de la gardienne néo-zélandaise Victoria Esson n’ont pas suffi.

À l’issue de ces matchs, la Norvège se prépare pour une confrontation en huitièmes de finale à Wellington contre le vainqueur du groupe C, tandis que la Suisse se dirige vers Auckland pour affronter le deuxième du même groupe. Cette Coupe du Monde féminine de football a encore de nombreux défis à offrir.


Billet rédigé par Sylvain R. (modifié le dimanche 30 juillet 2023 à 12:08) Avatar photo

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