La structure propriétaire de Manchester City semble avoir renforcé ses investissements avec une injection de fonds substantielle, atteignant les 247 millions d’euros (soit 210 millions de livres sterling). Cette manœuvre financière est perçue comme un appui au modèle multiclub du groupe.
Cette perspective a été exposée par Stefan Borson, ancien conseiller financier du club, qui a confié en exclusivité à Football Insider que la firme d’investissement américaine Silver Lake est probablement l’initiatrice de cet apport financier.
Des parts préférentielles émises pour dynamiser les finances
Une récente soumission auprès du registre du commerce britannique, datée du 28 août, confirme que le City Football Group (CFG), détenteur de Manchester City, a émis pour 247 millions d’euros de parts préférentielles de type A. Silver Lake, ayant acquis initialement 10 % du CFG en 2019, a depuis augmenté sa participation à 18,1 %, tandis que le groupe Abu Dhabi United conserve 78,7 % des parts.
Borson a révélé que ce nouvel investissement pourrait permettre à Silver Lake d’accroître sa part dans CFG, diluant ainsi les parts des autres actionnaires.
Un besoin continu de liquidités pour soutenir la croissance
Le groupe nécessite de manière constante des liquidités, principalement en raison de sa stratégie d’acquisition agressive et de l’expansion de ses clubs affiliés. « Depuis sa création, le besoin de capitaux a été une constante », a précisé Borson à Football Insider. Il a ajouté que l’origine des fonds n’était pas encore publiquement confirmée car les déclarations nécessaires n’avaient pas été soumises au registre du commerce du Royaume-Uni.
Ces actions préférentielles A ont historiquement été détenues par l’investisseur de la Silicon Valley, Silver Lake. Cette continuité dans l’apport de fonds par Silver Lake semble marquer un renouvellement de leur engagement envers le CFG, soulignant la confiance dans la stratégie de développement à long terme du groupe.
La spéculation entourant cet investissement se concentre sur Silver Lake, renforcée par le timing de cet apport de capital. « Cela représente un signe intéressant de l’engagement de Silver Lake, d’injecter à nouveau 247 millions d’euros », a commenté Borson. Il a souligné que cet investissement n’était pas le résultat de la vente de parts existantes à un nouvel acteur, mais plutôt d’une augmentation du capital social de l’entreprise, diluant ainsi les parts des autres actionnaires.