A l’aube de la clôture de la saison, le souffle de l’Europe caresse légèrement les joueurs du Stade Brestois. Pascal Robert, le dirigeant éminent de cette formation bretonne, appelle cependant à garder les pieds sur terre. Bien que l’ambition officielle du club soit de figurer à la dixième place, pour le directeur général, ne pas atteindre un rang plus élevé serait perçu comme une contre-performance.
La position actuelle de dauphin dans le championnat alimente cette aspiration. «Bien que notre projection initiale nous place à la dixième position, viser le top 6 est devenu un objectif latent», admet Pascal Robert. La déception serait palpable si cet objectif n’était pas atteint, malgré qu’il ne fût pas initialement envisagé.
Eric Roy et son bras droit, Bruno Grougi, semblent quant à eux opter pour une prudence, visant dans l’immédiat un placement dans les huit premiers. Leur décision finale concernant la possibilité d’une qualification européenne, une première historique pour le club, sera prise après les prochaines rencontres.
Une volonté ferme de franchir le seuil européen ensemble
L’enceinte de Francis-Le Blé, à l’heure actuelle, ne remplit pas les conditions requises par l’UEFA pour accueillir des rencontres européennes. Néanmoins, Pascal Robert s’est montré optimiste, surtout après la visite des émissaires de l’organisation continentale.
«La rencontre s’est avérée positive. Ils ont affirmé leur désir de nous soutenir, de nous guider dans l’adaptation de notre stade afin de pouvoir y jouer nos matchs européens. Les défis sont nombreux, incluant une série de travaux d’aménagement, mais nous travaillons de concert avec la municipalité, propriétaire du stade, pour y répondre efficacement», explique-t-il. L’idée de délocaliser les matchs européens est inconcevable pour lui : jouer hors de Brest est une option à exclure.