Deschamps et les Bleus : entre défaites surprenantes et espoir avant le Mondial

La sélection nationale française connaît, depuis un certain temps, des résultats fluctuants lors des phases préparatoires qui précèdent les grandes échéances internationales. Il semble que cette tendance soit particulièrement marquée lors des années charnières de la Coupe du Monde.

Équipe de France - Faut-il s'inquiéter pour les Bleus avant l'Euro ?

Didier Deschamps, le sélectionneur, a souvent souligné la complexité et l’imprévisibilité de ces moments. L’exercice s’avère rarement être un parcours sans embûche.

Un parcours pré-compétition contrasté sous l’égide de Deschamps

En 2018, année qui restera gravée comme l’une des plus glorieuses pour le football hexagonal et point d’orgue de la carrière de sélectionneur de Didier Deschamps, la France avait essuyé une défaite lors d’une rencontre amicale sur son sol, en mars. Ce revers face à la Colombie (3-2) au Stade de France avait surpris davantage que la récente déconvenue contre l’Allemagne. Toutefois, les Bleus avaient su redresser la barre en s’imposant par la suite contre la Russie (3-1).

Le calendrier de 2022 avait été bouleversé par la programmation du Mondial en fin d’année, au Qatar, avec une défaite marquante contre le Danemark (0-2) en Ligue des Nations, menaçant la position française en Ligue A. Cette défaite s’inscrivait dans une suite de résultats mitigés face au Danemark, à la Croatie et à l’Autriche, ponctuée de deux matchs nuls et de deux défaites.

Une tendance non exclusive à l’ère Deschamps

Cette série de contre-performances au démarrage de l’année, exception faite de 2022, ne caractérise pas uniquement la période de Didier Deschamps à la tête de l’équipe. Cependant, il est notable que ces difficultés surgissent plus fréquemment avant la Coupe du Monde plutôt qu’avant l’Euro. Didier Deschamps lui-même avait vécu cela en tant que joueur, notamment avant le sacre mondial de 1998, marqué par une série de résultats en demi-teinte contre la Norvège, la Russie et la Suède.

En 2002, l’échec contre la Belgique (2-1) avait particulièrement marqué les esprits, quelques semaines seulement avant le Mondial, précédé d’un match nul contre la Russie (0-0) qui avait surpris, au vu de la suprématie française habituelle. Les années 2006 et 2010 avaient également été témoins de déconvenues similaires, avec des défaites contre la Slovaquie et l’Espagne, bien que cette dernière était davantage anticipée.

Des préparatifs qui interrogent à l’approche des grands rendez-vous

Les résultats préliminaires de l’équipe de France en amont des compétitions majeures semblent suivre un schéma récurrent, oscillant entre surprises et confirmations. Si ces moments de doute ne préjugent en rien des performances futures, ils constituent néanmoins une étape cruciale dans la construction et l’ajustement de la dynamique de groupe.

Didier Deschamps, fort de son expérience, tant sur le terrain qu’en dehors, sait combien la route vers le succès est jonchée d’incertitudes et de réajustements. Les prochains mois seront donc déterminants dans la préparation des Bleus, avec l’espoir de renouer avec le triomphe, à l’image de ce qui a été accompli en 2018.


Billet rédigé par Francis T. (modifié le mardi 26 mars 2024 à 20:54) francis

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