Le directeur technique du Getafe, Jose Bordalas, a manifesté son soutien à Mason Greenwood, appelant au respect suite à des allégations selon lesquelles Jude Bellingham aurait proféré une insulte à l’encontre de l’attaquant, en le traitant de « violeur » (« rapist » en anglais). Ces événements se sont déroulés lors de la confrontation entre le Real Madrid et Getafe, où Bellingham aurait adressé des propos déplacés à Greenwood après une intervention pour écarter le ballon.
La scène, captée par les caméras de télévision, montre Bellingham murmurant des mots en direction de Greenwood, sans que l’audio ne puisse confirmer leurs exactitudes. Cette affaire intervient après l’arrestation de Greenwood en janvier 2022 pour des accusations graves qui furent par la suite abandonnées, menant Manchester United à prêter l’attaquant au Getafe pour qu’il puisse tourner la page.
La Liga entreprend une investigation minutieuse
Suite à l’incident, Getafe a sollicité l’inclusion de cette allégation dans le rapport officiel du match, poussant La Liga à lancer une enquête approfondie. La Liga a déclaré avoir demandé une expertise en lecture labiale afin de clarifier les faits et d’agir en conséquence, basée sur des preuves incontestables.
Si Bellingham se trouve inculpé et reconnu coupable, il pourrait faire face à une suspension. Cependant, l’issue de l’action officielle reste incertaine. Bordalas, lors d’une conférence de presse, a insisté sur le fait qu’il revenait à Getafe et à La Liga d’évaluer la situation, tout en rectifiant des propos antérieurs sur l’implication de Bellingham dans le transfert de Greenwood, les qualifiant de malentendus.
Un appel au respect pour Greenwood
Concernant l’insulte présumée, Bordalas a exprimé son ignorance des détails, soulignant que l’évaluation incombe au club, à La Liga et à la Fédération. Il a surtout demandé du respect pour Greenwood, le décrivant comme un individu exemplaire, respectueux envers tous.
Jeremy Freeman, spécialiste en lecture labiale pour The Daily Mail, affirme être sûr à 97% que le terme utilisé était bien celui allégué, se basant sur l’analyse du mouvement des lèvres et du contexte. Il a noté la présence des sons «R» et «P», ainsi que l’accent particulier de Bellingham, renforçant sa conclusion.