Naples-Francfort : huit hooligans arrêtés

Des supporters allemands et napolitains ont été arrêtés suite aux violences lors d’un match de Ligue des champions à Naples. Les auteurs des violences sont recherchés et des interdictions de stade ont été infligées. Les autorités ont été critiquées pour leur gestion de l’événement. L’Eintracht et ses supporters sont sous surveillance de l’UEFA depuis des incidents précédents.
Des fans allemands sèment le CHAOS à Naples

Arrestation de supporters suite aux heurts à Naples après un match de Ligue des champions

Trois supporters allemands et cinq napolitains ont été appréhendés après les affrontements avec la police à Naples, en marge du huitième de finale de la Ligue des champions mercredi soir. Les autorités ont infligé une interdiction de stade de cinq à huit ans aux huit supporters impliqués. Six policiers ont été blessés et l’identification des auteurs de violences est en cours grâce à l’analyse des images tournées par les forces de l’ordre ou postées sur les réseaux sociaux.

Des scènes de guérilla urbaine

Des échauffourées ont eu lieu dès mercredi après-midi entre supporters et policiers sur la Piazza del Gesù Nuovo, en plein centre historique. Les affrontements ont continué après le match près de l’hôtel où les supporters allemands étaient logés sur le front de mer de Naples. Les supporters napolitains ont lancé des pierres et de gros pétards sur le bus des supporters allemands lorsqu’ils ont quitté leur hôtel. La police a répliqué à cet assaut avec des lacrymogènes et des canons à eau.

Identification des supporters impliqués

L’identité de 470 supporters allemands a été relevée avant leur départ par les forces de l’ordre. En outre, des dizaines de supporters de l’Atalanta Bergame étaient présents aux côtés des ultras allemands, avec lesquels ils sont jumelés. Les supporters du club allemand n’ont pas eu l’autorisation d’acheter des billets pour cette rencontre, après un ping-pong entre les autorités italiennes et le club, sur fond de risques de troubles à l’ordre public.

Réactions des autorités et des joueurs

Le maire de Naples, Gaetano Manfredi, a dénoncé mercredi des « dévastations folles et inacceptables ». Les autorités, et en premier lieu le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, ont été critiqués pour la gestion de cette affaire. Juan Jesus, joueur de Naples, a déploré ces violences mercredi soir: « C’est mauvais pour la ville et mauvais pour le foot (…) Ce n’est pas possible de voir encore ça en 2023 ».

Récurrence des incidents impliquant l’Eintracht

L’Eintracht et ses supporters sont sous la surveillance étroite de l’UEFA depuis la saison dernière, à la suite de l’envahissement du terrain et l’usage d’engins pyrotechniques dans son Waldstadion, après la qualification pour la finale de la Ligue Europa contre West Ham en mai. En septembre, des incidents avaient déjà éclaté à Marseille (France) entre supporters de l’OM et de l’Eintracht, avec des fumigènes échangés entre tribunes et un supporter de Francfort gravement blessé. Des supporters allemands avaient également fait des saluts nazis.

Conséquences pour les supporters impliqués

Les huit supporters impliqués dans les incidents ont reçu une interdiction de stade de cinq à huit ans. Les services d’entretien de Naples sont intervenus dans la nuit pour retirer le mobilier urbain vandalisé et les restes de véhicules incendiés dans ce quartier très touristique.

Ces violences récurrentes sont préjudiciables au football et aux villes hôtes, car elles créent des dégâts matériels et une image négative pour les équipes et les supporters. Les autorités italiennes et allemandes doivent travailler ensemble pour empêcher de tels incidents de se reproduire à l’avenir.

Qu’en pensez-vous? Les mesures prises sont-elles suffisantes pour empêcher les violences lors des événements sportifs? Devrions-nous mettre en place des actions supplémentaires pour garantir la sécurité des supporters et des citoyens?


Billet rédigé par Clément P. (modifié le jeudi 16 mars 2023 à 22:00) Clément

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