À l’aube de leur affrontement contre l’Atalanta ce samedi, un rassemblement de fidèles de Naples a manifesté son opposition au racisme, en écho au soutien apporté à Juan Jesus, victime d’attaques racistes prétendument formulées par Acerbi, défenseur de l’Inter.
Le défenseur de Naples, originaire du Brésil, a formulé des accusations contre Acerbi, lui reprochant d’avoir proféré des injures raciales lors de leur confrontation le 17 mars (match nul 1-1), juste avant la pause internationale. Toutefois, la commission disciplinaire de la fédération de football italienne a déclaré ne pas disposer de preuves suffisantes pour sanctionner Acerbi, décision ayant plongé Juan Jesus dans une profonde désillusion.
Une mobilisation avant le match pour refuser le racisme
Avant le commencement de la 30e journée contre l’Atalanta, les tribunes du stade Diego-Armando-Maradona ont vibré aux cris de « Non au racisme », sous l’impulsion de l’annonceur du stade. Les joueurs de Naples, quant à eux, ont défilé sans le badge « Keep racism out », habituellement porté lors des 29e et 30e journées, exprimant ainsi leur désaccord avec les mesures anti-racisme jugées superficielles par la direction du club.
La direction napolitaine, choquée par l’absence de réprimande envers Acerbi, a annoncé son retrait des campagnes de lutte contre le racisme orchestrées par la fédération, les qualifiant de simples gestes sans véritable impact. Malgré la controverse, Juan Jesus a été aligné pour l’affrontement décisif face à l’Atalanta, un match capital dans l’optique d’une qualification pour la prochaine Champions League. « Juan est un modèle de professionnalisme, j’aurais souhaité compter une vingtaine de joueurs de sa trempe dans l’équipe », a affirmé Francesco Calzona, son entraîneur. Actuellement, Naples occupe la septième place avec 45 points, juste derrière l’Atalanta qui en compte 47.
Billet rédigé par Mathieu C. (modifié le samedi 30 mars 2024 à 15:16)
