Depuis que les portes du Santiago Bernabéu réaménagé se sont ouvertes, les aficionados et les visiteurs s’émerveillent devant la modernité du lieu. Toutefois, une récente controverse émerge selon les informations divulguées par le journal Mundo Deportivo. Une organisation locale, l’Asociación Vecinal de Perjudicados por el Bernabéu, s’élève contre ce projet, qu’elle qualifie de non conforme et soulève des objections contre les nouveaux aménagements prévus pour le stade.
Ce collectif s’alarme notamment de la reconversion de cette enceinte en un espace accueillant divers événements. Ils dénoncent une possible nuisance pour la tranquillité publique, transformant l’emblématique lieu en une zone de tumulte constant.
La grogne s’intensifie face à l’augmentation des événements
Le mécontentement principal des riverains réside dans l’augmentation prévue des événements non sportifs. Ils estiment que cette profusion d’activités nuit gravement à la qualité de vie des habitants. Les critiques pointent du doigt l’absence de régulations strictes de la part des autorités locales et régionales, qui selon eux, devrait encadrer la fréquence et le type d’événements organisés. Les résidents craignent que cela engendre des nuisances, telles que la hausse de la délinquance et du trafic de stupéfiants, phénomènes déjà perceptibles selon eux.
Face à ces inquiétudes, l’association envisage des actions légales pour mettre un frein aux travaux et annuler le projet. Ils préviennent que le stade pourrait subir une surutilisation, avec des manifestations diverses se tenant jusqu’à six fois par semaine, incluant de nombreux concerts susceptibles d’attirer des foules importantes. L’intention est claire : limiter l’expansion du stade tout en préservant le cadre de vie de la communauté environnante.
Alors que le Bernabeu se dote d’une nouvelle jeunesse, cette admiration est ternie par une polémique croissante. Une association locale prend position contre la multiplication des manifestations qui, selon elle, altèrent la sérénité du quartier. Cet élan de contestation souligne les tensions entre le développement d’infrastructures sportives et la préservation de la qualité de vie urbaine.