La consécration de la Côte d’Ivoire au sommet de l’Afrique, suite à leur triomphe en finale face au Nigéria sur le score de 2 à 1 à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations, a suscité une vague d’enthousiasme au sein de la presse nationale. Les éloges fusent pour saluer la ténacité des héros dirigés par Emerse Faé, véritable instant de gloire pour cette formation.
Le périple des Ivoiriens, sous la houlette de leur entraîneur Emerse Faé, les a menés au faîte de la gloire continentale de façon assez surprenante. Après une qualification arrachée de justesse comme l’un des meilleurs troisièmes de la phase de groupes, leur parcours a été jalonné de victoires impressionnantes lors des phases à élimination directe.
Un parcours de combattants salué par une nation fière
Au gré de la compétition, l’équipe, qui a vu Emerse Faé prendre les rênes à la place de Jean-Louis Gasset après la phase de groupes, a fait preuve d’une remarquable résilience, triomphant enfin du Nigéria par un score de 2-1 en finale. Une victoire qui couronne de manière spectaculaire le retour des Ivoiriens, surnommés les «revenants».
La presse ivoirienne, qui avait précédemment émis des critiques sévères envers l’équipe après les premiers matchs, ne tarit plus d’éloges le lendemain de cette conquête. Des titres comme «Les ‘Revenants’ sur le toit de l’Afrique» et les «glorieux vainqueurs» abondent, tandis que le quotidien Le Matin célèbre la façon dont les Éléphants ont «déplumé les Aigles» nigérians, avec un «coup de marteau final» symbolisé par le but décisif de Sébastien Haller.
Une victoire qui résonne au-delà des frontières
Les médias, d’Abidjan au Sahel, rendent hommage à cette équipe qui a su se hisser au sommet de l’Afrique, soulignant une victoire qui transcende le simple cadre sportif. Le Sahel Tribune parle d’une histoire captivante de résilience, tandis que Ledjely voit dans ce succès une véritable leçon de vie, un exploit rare et précieux qui confère à cette victoire un caractère exceptionnel.
De son côté, la presse française, avec L’Equipe, parle d’un succès «éléphantesque», tandis que le Daily Mail en Angleterre célèbre Sébastien Haller comme le héros de cette épopée, saluant son incroyable retour au plus haut niveau après avoir surmonté un cancer. Ce triomphe, troisième du genre après ceux de 1992 et 2015, marque les esprits par son ampleur et la qualité de son organisation.
Des échos de victoire célébrés avec fierté
Cette ascension fulgurante de la Côte d’Ivoire n’est pas seulement une question de sport; elle symbolise également la fierté d’un peuple et le respect d’un continent tout entier. Les Ivoiriens, en décrochant cette troisième étoile, ne se sont pas simplement imposés sur le terrain; ils ont écrit une page de leur histoire, inspirant admiration et respect au-delà de leurs frontières.
Alors que les titres des journaux locaux comme La Voie Originale et Le Quotidien d’Abidjan résonnent avec fierté, l’opinion publique se fait l’écho de cette réussite exceptionnelle. Un supporter, s’exprimant dans les colonnes d’Ivoire Matin, résume parfaitement le sentiment national: malgré les critiques, la Côte d’Ivoire a su prouver sa valeur en conquérant le trophée. Un parcours remarquable qui, sans aucun doute, restera gravé dans la mémoire collective.