La capitale belge a annoncé mercredi son refus d’organiser une rencontre de la Ligue des Nations opposant la Belgique à Israël, prévue pour le 6 septembre. La décision a été motivée par la crainte de manifestations en raison de la situation conflictuelle à Gaza.
Les autorités bruxelloises ont exprimé leurs inquiétudes quant à la sécurité, évoquant le risque de « vastes manifestations et contre-manifestations » qui pourraient compromettre la sécurité des spectateurs, des joueurs, des habitants de Bruxelles ainsi que des forces de l’ordre.
Des répercussions sur l’organisation de l’événement sportif
L’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA) avait proposé que le match se déroule à huis clos au Stade Roi Baudouin, mais regrette profondément le refus de la capitale d’accueillir l’événement. « Nous déplorons la décision de la ville de Bruxelles, pourtant expérimentée dans l’organisation de grands événements, de ne pas organiser ce match dans notre bastion », a indiqué la fédération.
Actuellement, la fédération est en discussion avec plusieurs autres villes ainsi que les services de sécurité pour trouver un lieu alternatif. Cependant, la ville de Louvain a également décliné l’opportunité d’accueillir cette rencontre.
Les réactions des fédérations sportives
Shlomi Barzel, porte-parole de la fédération israélienne de football, a confié à l’AFP que cette situation était du ressort de la Belgique et ne concernait pas Israël directement. Cette déclaration intervient dans un contexte où les tensions sont exacerbées par un précédent incident à Bruxelles en octobre, lorsqu’un tireur islamiste a tué deux supporters suédois avant un match de qualification pour l’Euro 2024 entre la Belgique et la Suède, bien que le mobile de l’attaque n’ait pas été antisémite.
Il est à noter que la France et l’Italie font également partie du même groupe A2 de la Ligue des Nations que la Belgique et Israël, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’ensemble de la situation compétitive.