La nouvelle saison sportive a vu les matchs des championnats français Ligue 1 et Ligue 2 s’étirer au-delà de l’heure et demie réglementaire, atteignant en moyenne un peu plus de 100 minutes par confrontation. Cette augmentation notable de la durée des rencontres est le fruit des récents amendements aux directives régissant le temps additionnel.
Une adaptation des règles du jeu à la française
Depuis le début de la saison, Antony Gautier, responsable de l’arbitrage français, avait affirmé via le site de la LFP, que le temps perdu durant les célébrations des buts serait récupéré. Cette promesse semble avoir été tenue, selon les analyses présentées par l’Observatoire du football (CIES), dans leur bulletin hebdomadaire.
En effet, plus de 61% des matchs de Ligue 1 et 54% des matchs de Ligue 2 ont vu leur durée excéder les 100 minutes cette saison, se basant sur l’examen de 36 et 50 matchs respectivement. Le temps de jeu moyen est évalué à 100 minutes et 28 secondes en Ligue 1 et 100 minutes et 4 secondes en Ligue 2, indiquant un temps additionnel significatif.
Une mise en contexte internationale
À l’échelle mondiale, La Liga espagnole se distingue par l’allouement du temps additionnel le plus élevé parmi les championnats majeurs, attribuant en moyenne 13 minutes et 3 secondes supplémentaires, suivie de près par la Premier League anglaise avec un ajout de 11 minutes et 46 secondes. Cette tendance a été mise en lumière par les données collectées par l’organisme du CIES.
En cohérence avec les directives de l’Ifab, l’organe régulateur des lois du jeu, et en continuité avec les mesures initiées durant la dernière Coupe du Monde au Qatar, les arbitres français sont désormais instruits de comptabiliser toutes les interruptions de jeu (blessures, changements, célébrations de buts, etc.) afin de proposer un temps de jeu effectif se rapprochant le plus possible des 90 minutes standard. Cette initiative tranche avec les pratiques de la saison précédente.