En octobre dernier, l’AJA a fait peau neuve avec l’arrivée de Christophe Pelissier, en remplacement de Jean-Marc Furlan. La formation d’Auxerre, qui se bat toujours pour sa survie en Ligue 1, s’est transformée de manière radicale.
Les fidèles du Stade Brestois avaient inscrit en lettres d’or la date du 14 mai, celle du retour de leur icône, Jean-Marc Furlan, au stade Francis-Le Blé. Avec lui, la « légende » Gaëtan Charbonnier, Quentin Bernard, Mathias Autret, Donovan Léon ou Alexandre Coeff, tous attendus par les fans avec impatience. Pourtant, Auxerre, autrefois moquée comme le « Stade Brestois bis », a pris un nouveau virage avec Pelissier à la barre.
Pelissier, le rénovateur de l’équipe auxerroise
Quand Pelissier est arrivé à la tête de l’équipe, il a rapidement renversé le statu quo. Sur les onze joueurs alignés par Furlan pour son dernier match en tant que coach d’Auxerre, seuls cinq ont débuté le match contre Clermont la semaine dernière.
Pelissier a apporté une nouvelle philosophie de jeu. Là où Furlan privilégiait la possession de balle, le nouvel entraîneur a instauré une intensité remarquable dans les duels et le pressing. Il a aussi remédié à la fragilité défensive de l’équipe en instaurant une solidité nouvelle et un système en 5-3-2. Ce changement n’a pas été sans difficulté, mais il est désormais efficace.
Un mercato hivernal fructueux
En janvier, plusieurs nouveaux joueurs ont rejoint les rangs d’Auxerre, dont Radu, Touré, Zedadka, Dembélé, Massengo et Abline. De leur côté, Bernard a pris la direction de Niort, Charbonnier a rejoint Saint-Étienne, Coeff a tenté sa chance en Italie et Autret doit se contenter de ce que l’AJA lui offre, maintenant en 16e position et à deux points de la zone de relégation.
Quentin Bernard, qui a quitté Auxerre, a loué l’honnêteté de Pelissier. « Il a été cash et honnête avec moi, et c’est tout à son honneur dans ce milieu », déclare Bernard. Alexandre Coeff, aujourd’hui sans club, abonde dans ce sens. Selon lui, Pelissier n’a pas remis en cause l’attitude ni le joueur, mais le style. Ce dernier se base sur la rigueur et la discipline, une approche qui a porté ses fruits.
Le match entre Brest et Auxerre le 14 mai prochain promet d’être riche en émotions et en rebondissements. Reste à voir si la transformation opérée par Pelissier sera suffisante pour assurer le maintien de l’AJA en Ligue 1.